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16/09/2015

E-learning sur mesure : vers le modèle artisanal

e-learning,artisanal,sur-mesureL’esprit artisanal revient dans nos esprits et dans nos vies. Un besoin d’authentique, de qualité, de passion et d’exclusivité se fait de nouveau sentir dans nos choix, nos achats et nos considérations. En effet, quel plaisir d’acquérir un beau couteau sculpté, d’offrir un sac en cuir "fait main", de déguster une charcuterie fumée à l'ancienne, de chausser des souliers sur-mesure ! Un artisan hautement qualifié a certainement produit ces articles avec un savoir-faire particulier, en suivant les règles précises d’un art réputé et en utilisant une palette de compétences variées. Et tout cela sans passer par un système automatisé de production en série. Pour cela, l’artisan maîtrise de manière indépendante l’intégralité du processus de production en intervenant dans chacune des phases importantes, en mettant à profit son expérience et ses talents dans chaque détail, en apportant son propre style aussi. Il a une vision à la fois générale et précise de son produit, un produit qui sera donc d’une grande qualité.

A l’instar de cette production de produits manufacturés, et de manière surprenante, il est un domaine où le mode artisanal peut être une réponse pertinente aux besoins des clients : la production de formations e-learning sur mesure. En effet, le besoin d’adapter les formations aux contraintes de l’environnement, l’obligation de se baser sur des contenus spécifiques non reproductibles, l’impératif de se conformer à des exigences inédites – qu’elles soient d’ordre techniques, graphiques, pédagogiques, budgétaires ou calendaires – bousculent souvent les méthodes quasi industrielles des fournisseurs. Certainement en réponse à ces demandes, on voit apparaître depuis quelques...

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14/01/2015

Le mode d’emploi, un basique de l’autoformation

mode d'emploi,autoformation,e-learningAssembler les différentes parties du gigantesque placard que vous voulez installer dans votre chambre, se servir du nouveau téléviseur et de sa télécommande aux mille boutons, comprendre le fonctionnement du four ultra-moderne que vous vous êtes offert à Noël, allumer et programmer l’aspirateur automatique qui va remplacer votre ancien appareil manuel… Ces actions sont rarement simples. La nouveauté de ces objets ou leur complexité peuvent rendre leur appréhension quelque peu difficile. Lorsque vous vous retrouvez seul face à une petite montagne de planches et une bonne centaine de vis toutes aussi étranges les unes que les autres, il y a peu de chance de réussir votre mission d’assemblage sans le précieux document laissé magnanimement par les bienveillants fabricants : le mode d’emploi. Qu’il soit simple feuillet volant ou bible de 300 pages, il nous sauve souvent d’une épreuve impossible. Avec la complexité croissante des objets du quotidien, ces précieuses notices sont devenues quasiment indispensables. Et à quoi servent-elles exactement ? A nous expliquer le fonctionnement ou l’assemblage d’un objet que l’on vient d’acquérir. Leur objectif est de nous accompagner pendant la prise en main de l’appareil ou le montage de ses composants, de nous dire comment il faut faire, de nous apprendre à nous servir de l’objet. Le mode d’emploi joue en quelque sorte un rôle d’accompagnateur. On peut dire que le guide d’utilisation, c’est le premier niveau de l’autoformation. Et dans le concours de l’entreprise offrant les meilleurs modes d’emploi, le trophée revient certainement à… Ikea ! Minimalisme des icônes et des graphiques, symbolisation et précision des illustrations, absence d’explications textuelles et d’informations superflues, enchaînement séquentiel et logique des actions, uniformisation du style pour tous les modes d’emploi de la marque... Des techniques éprouvées pour améliorer l’expérience d’autoformation des utilisateurs et rendre plus efficace et rapide l’étape fastidieuse mais essentielle de la compréhension du fonctionnement de l’objet. Les concepteurs d’autoformation en entreprise devraient s’inspirer de ces fondamentaux déclinés par Ikéa pour créer leurs modules e-learning et autres guides autoformatifs. Bien sûr, point d’évaluation des connaissances et de score final dans le mode d’emploi, point d’interactivité, point de suivi de l’avancée dans le parcours… Mais la qualité du contenu du mode d’emploi se reflète directement dans le résultat obtenu par son lecteur, c’est-à-dire la bonne utilisation ou le bon montage de l’objet. Le mode d’emploi Ikéa comme le niveau le plus basique de l’autoformation, oui. Et il est parfois souhaitable de se référer aux fondamentaux, surtout en matière d’acquisition de savoir-faire…

 
 

12/12/2014

Réalité augmentée, un potentiel inexploré par la formation (et c’est bien dommage !)

réalité augmentée,terminatorBien connue du grand public pour ses applications dans le tourisme et dans l’assistance au déplacement, on ne voit que très peu la réalité augmentée utilisée pour de la formation. Il est étonnant que le milieu ne se soit pas encore emparé de ces systèmes permettant de superposer en temps réel des renseignements et des objets virtuels à une vraie image. Ce monde de la formation qui est en demande de simulation, de partage d’information, d’expérimentation, ne semble pas s’intéresser outre mesure au potentiel de la réalité augmentée. Pourtant, les atouts de ces technologies ne manquent pas. Les systèmes existent et sont maintenant au point, les supports comme les smartphones et tablettes sont déjà largement adoptés, des équipements innovants comme les Google glass vont bientôt arriver… mais la formation, elle, semble détourner le regard. Les spécialistes de la formation et les décideurs devraient faire travailler leur imagination, ils trouveraient tout un tas d’applications pratiques pour appuyer leurs dispositifs d’apprentissage et en améliorer l’efficacité. Avec l’aide de simples tablettes numériques ou des lunettes spécifiques, ils pourraient proposer à leurs publics d’apprenants, par exemples, des parcours de découvertes de locaux avec l’incrustation d’informations, des contenus de formation superposés sur le détail de machines et leur motorisation, des simulations d’évènements ou d’incident « en live » sur site, une aide au pilotage d’engins avec des informations virtuelles apparaissant sur les tableaux de bord… Et pourquoi ne pas prêter des lunettes de réalité augmentée aux collaborateurs sortant d’une formation pratique pour qu’ils prolongent in situ et pendant plusieurs jours les séquences pédagogiques qu’ils viennent de suivre avec un formateur réel ? Dans tous les cas, la formation doit s’ouvrir à ce type d’innovation qui peut vraiment apporter un plus dans l’apprentissage.

Pour le fun (et les fans de cinéma), voici une séquence vidéo qui peut être vue comme l'une des premières tentatives de représentation de réalité augmentée dans un film. C’est dans Terminator. Et ça date de 1984…


 
 

25/11/2014

Se former ? Demain, on arrête !

social learning,formation informelleL'adage répété comme un mantra dans tous les services formation et surtout par leurs prestataires dit : "Si vous pensez que la formation coûte trop chère pour vous, essayez donc l'ignorance". Jolie formule manichéenne et mercantile. Elle élimine toute alternative. Soit vous formez vos collaborateurs, soit ils restent idiots. Soit vous payez et vous continuez, soit vous ne payez pas et vous périclitez. Cette formule est vivace car elle justifie la chèreté de la formation, l'importante consommation de ressources et de temps, le risque de l'inadaptation, les inconvénients de l'aspect "descendant" des programmes, le poids parfois vécu pour les entreprises et les salariés surtout en cette période de crise. Et si demain on faisait autrement ? Et si on n'avait plus à choisir entre l'ignorance et la formation ? Et si l'avenir (lointain) n'était pas dans les dispositifs préparés et décidés en haut lieu, encadrés, évalués ? Et si on essayait, non pas l'ignorance, mais l'absence de formation ? Peut-être que demain, nous nous formerons sans le savoir, sans nous rendre compte que nous apprenons, sans être pris dans un rouage administratif et contrôlé, sans parler de formation. Peut-être que la formation telle que nous la connaissons n'existera plus. Peut-être que nous nous formerons sans en avoir l'intention et sans nous en apercevoir. Peut-être que ce qu'on appelle aujourd'hui la "formation informelle", le "social learning" et la "formation horizontale" prendront le pas sur la formation officielle, organisée, descendante. Pour nous projeter dans ce futur utopique, il faut nous rappeler que l'humain est un animal social et que c'est par ses liens naturels avec autrui qu'il se construit et qu'il évolue. Le meilleur moyen pour apprendre est d'interagir avec les autres spontanément. Appliqué au monde de l'entreprise, ce sont certainement les échanges avec nos collègues, la collaboration avec nos pairs, l'accompagnement par un confrère spécialiste sur une problématique précise, mais aussi la recherche d'informations et de ressources mises en réseau par d'autres, qui nous font le plus progresser. Allons voir notre collègue expérimenté, il nous en apprendra certainement autant que notre formateur. Faisons un tour sur un forum Internet, là il y aura certainement quelqu'un qui en saura plus que notre formateur... Les rapports sociaux sont notre meilleure source de formation. Et demain, nous saurons peut-être capitaliser sur cette aptitude à apprendre des autres pour progresser en continu et sans intégrer un lourd carcan bureaucratique. Finie la formation "tragique" avec son unité de lieu, de temps et d'action. Place à la souplesse, à la bienveillance et à la permanence de la relation sociale pour apprendre et évoluer. Chacun devra d'abord cultiver une base pour savoir transmettre ses connaissances aux autres et savoir les recevoir des autres : certainement un mélange de pédagogie, de communication et de relationnel. La suite, avec l'aide des technologies ou pas, ne sera qu'échanges et interactions, dialogues et rencontres, écoute et accompagnement. Je reçois, je donne. J'apprends, j'enseigne. Toujours dans un esprit de progression mutuelle et d'interaction. Voilà ce qu'il faudrait sûrement favoriser aujourd'hui pour construire la nouvelle formation de demain. Se développer de manière naturelle, sans coût exhorbitant et sans contrainte, l'avenir de la formation réside assurément dans la mise à profit de la relation sociale.

 
 

21/11/2014

Motion design et e-learning feront bon ménage

motion design,e-learningSurtout utilisée pour des génériques d'émissions TV, des annonces publicitaires, des films de communication d'entreprise, cette technique d'animation mêlant effets spéciaux, graphisme, 3D, typographie et datavision est un formidable moyen de transmettre des informations avec style et de manière intelligible. Or, l'aspect visuel et la compréhensibilité sont deux propriétés importantes des modules e-learning. Le motion design doit donc intégrer le plus souvent possible la palette des possibilités pédagogiques des concepteurs de formations e-learning. L'introduction à un sujet complexe ? Motion design ! La présentation d'informations rébarbatives ? Motion design ! Le rappel des points clés d'une longue formation ? Motion design ! Le décalage métaphorique, l'humour, le ludique, le dynamisme, l'inventivité visuelle, le divertissement sont autant de techniques qui peuvent être utilisées dans un film d'animation pour favoriser la mémorisation ou la compréhension de données. Il ne faut donc pas hésiter à intensifier la présence de ce type d'apport de contenus dans un programme de blended learning, en soutien aux autres composants pédagogiques. Les concepteurs de formation à distance doivent penser le motion design comme une technique supplémentaire apportant énergie, originalité et "fraîcheur" à un contenu de formation. Et le meilleur reste à venir : la puisance du motion design en e-learning montera encore d'un cran lorsque les concepteurs et producteurs allieront motion design, pédagogie et interactivité, offrant ainsi aux apprenants une expérience immersive dans l'animation et lui proposant d'agir pour influer sur le scénario visuel et comprendre le déroulé du contenu. Le motion design en e-learning ? Go !

 
 

16/11/2014

Le piratage de LMS, une fiction ?

hacker.jpgDestruction ou vol de données digitales, blocage de sites web, téléchargement illégal de fichiers numériques, fraude sur le web à grande échelle... Il ne se passe plus une semaine sans qu'un journal ne mentionne un piratage informatique conséquent. Aucune organisation n'est réellement à l'abri de ces cyberattaques. Les plus grandes multinationales, les services gouvernementaux les plus stratégiques, les universités les plus prestigieuses, tous ces organismes peuvent connaître un piratage. "L'entreprise digitale" est donc fragile du point de vue de la sécurité informatique. Et cette "entreprise digitale", dont on vante souvent (à raison) le développement, numérise aussi ses moyens de formation, notamment en intégrant la totalité de ses parcours e-learning dans des LMS, ces systèmes informatisés de gestion et de diffusion de la formation. En quoi cela pourrait-il intéresser de potentiels pirates à l'avenir ? Et bien quand toute la formation d'une entreprise sera gérée sur un même système informatique, quand tous les programmes e-learning et les résultats des apprenants seront accessibles via un seul LMS, toutes les données personnelles liées au parcours de formation des collaborateurs seront vulnérables. Consulter ces données permettra de savoir qui se forme beaucoup, qui se forme sur tels thèmes, qui a acquis telle certification, qui obtient les meilleurs résultats aux évaluations, qui est le meilleur expert... Et qui donc pourrait avoir besoin de ces informations ? Des entreprises en recherche de hauts potentiels et qui souhaitent débaucher des collaborateurs compétents et déjà formés. Des cabinets de recrutement qui cherchent des profils excellents ou spécifiques pour leurs clients. Des sociétés qui veulent connaître le niveau de formation de leurs concurrents ou le détail de leurs programmes. On pourrait même penser à des organisations totalement malveillantes qui pourraient cibler des employés pour de l'espionnage industriel, du chantage, voir du terrorisme. Toutes ces organisations pourraient être potentiellement intéressées par l'accès à des données issues du piratage de LMS. C'est aujourd'hui de la fiction. Ce sujet ne semble d'ailleurs faire l'objet d'aucun questionnement de la part des DSI. Il n'effleure même pas l'esprit des professionnels de sécurité informatique en général. Le désintérêt sur cette question s'explique par l'absence actuelle de vrais cas (avérés ou révélés) de piratage et d'utilisation de ces données. Cependant, comme dans la plupart des cas en sécurité, il faudra attendre une première affaire pour prendre peur et commencer à réfléchir à des organisations informatiques pour la formation peut-être moins centralisées et recueillant peut-être moins de données personnelles. La "digitalisation" de la formation est un élan profitable pour tous mais il faut dès aujourd'hui penser aux risques inhérents à ce concept, et notamment à la sécurité des informations concernant les apprenants.

 
 

13/11/2014

Nous serons tous des formateurs à distance...

auto-formation,formateur,tutoriel,vidéo,spocVous allez en soirée et vous souhaitez vous faire une coiffure originale ? Vous devez rempoter et tailler votre bonsaï mais vous ne savez pas comment faire ? Vous voulez embellir les photos de mariage du petit dernier mais vous ne savez pas vous servir d'un logiciel de retouche d'images ? Vous aimeriez savoir jouer de la guitare pour séduire votre belle mais vous n'y connaissez rien au solfège ? N'ayez pas peur, il y a certainement sur le web un tutoriel pour vous aider et vous apprendre à gérer la situation ! Aujourd'hui, avec des styles très personnels et de manière plus ou moins pédagogique, de plus en plus d'internautes partagent leurs expertises, montrent leurs astuces, expliquent leurs méthodes, proposent des petits cours. Faits par de parfaits amateurs (l'internaute lambda) ou de vrais experts (l'enseigne de bricolage), ces didacticiels commencent à foisonner sur le web... et certains sont très suivis ! Nous voyons là l'émergence d'une nouvelle façon de transmettre et d'apprendre, non officielle, non contrôlée, quasi-spontanée, pratique, souvent gratuite ou peu coûteuse, touchant directement la sphère privée. On ne le voit peut-être pas encore, on ne lui apporte pas forcément beaucoup de crédit pour l'instant, mais cette activité de partage et d'acquisition de savoirs est une vraie évolution dans l'auto-formation. Avec la simplicité de mettre une vidéo en ligne, de réaliser un petit cours avec un outil de rapid-learning, de poster un mode d'emploi sur un forum ou un blog, chacun peut facilement diffuser son tutoriel et s'improviser formateur. Au revoir les principes pédagogiques, au revoir la recherche obligatoire de qualité, au revoir l'industrialisation des contenus, au revoir la méthodologie professionnelle. Bonjour l'artisanat, bonjour la spontanéité, bonjour la rapidité, bonjour la multiplicité, bonjour la passion ! Et ce que l'on vit aujourd'hui n'est qu'un début. En voyant l'apparition de possibilités toujours plus inventives comme les chaînes YouTube, les outils de création de SPOCs, les logiciels de captures d'écran, on peut imaginer que cette pratique de diffusion de son savoir-faire se développe encore. Peut-être même que des esprits entrepreneurs trouveront des modèles économiques viables au-delà du simple partage amateur (publicité ? abonnements ?). Dans tous les cas, nous pouvons maintenant nous dire que nous sommes tous des formateurs en puissance, ou du moins des potentiels diffuseurs de nos savoirs-faire, et que ça, c'est une sacrée évolution dans l'auto-formation !

 
 

10/11/2014

Le silver-learning : et si on formait nos vieux ?

silver économie,troisième âge,e-learning,blended learningEn 2030, les personnes agées de plus de 60 ans seront 20 millions en France. La "silver économie" s'est mise en marche avec ce chiffre comme leitmotiv. En effet, l'avancée en âge de nos sociétés peut devenir une aubaine pour la croissance en comptant les emplois tournant autour des produits et des services aux personnes âgées. Et le e-learning dans tout ça ? Eh bien il ferait bien de s'intéresser au sujet, ou du moins au public. Sans être encore des champions du virtuels, nos vieux sont de plus en plus équipés d'ordinateurs ou de smartphones, surfent de plus en plus sur le web, utilisent de plus en plus une messagerie internet, se connectent de plus en plus sur les réseaux sociaux (toutes proportions gardées...), certains se plaisent même à jouer à des jeux vidéos... Bref, nos vieux deviennent "connected". Dans 15 ans, celles et ceux qui partiront à la retraite ou rentreront dans le troisième âge sauront parfaitement se servir de leurs appareils auditifs informatiques, et certains auront même déjà testé le e-learning dans leur vie professionnelle. Ajoutez à cela du temps et une envie d'apprendre ou de se cultiver et vous avez la cible idéale pour du e-learning ! Leçons de guitare, ateliers d'écriture, cours d'histoire de l'art, secourisme, apprentissage d'une langue... Une infinité de thèmes sont possibles. Encore faudra-t-il se pencher sur les modalités les plus adaptées à ce public spécifique. Des MOOC pour accéder à des cours plutôt théoriques avec certifications à la clé ? Des classes virtuelles synchrones avec visioconférence pour proposer une dynamique de groupe ? Des SPOC pour des apprentissages très personnalisés ? Des dispositifs de social learning pour mettre l'accent sur l'interaction entre participants ? Des modules multimédia et des serious games pour mettre en avant l'aspect divertissant ? Du tutorat personnel et à distance ? Dans tous les cas, il faudra réfléchir à des agencements en blended learning pour cette population friande d'interaction et de rapports humains. Le modèle économique sera lui aussi à construire, avec peut-être des bibliothèques de contenus et de programmes à combiner par les vénérables apprenants, avec pourquoi pas un abonnement ou alors un paiement "à la carte". En bref, la planète du e-learning devrait commencer à approcher la "silver galaxie", de belles opportunités pourraient bien voir le jour de cette improbable rencontre...

 
 

07/11/2014

[toujours d'actualité] Tuons le QCM !

qcm, quizIl y a 8 ans déjà, j'écrivais un billet sur mon précédent blog pour protester contre l'usage grossier des QCM dans les évaluations e-learning et proposer quelques alternatives. Aujourd'hui, je vois que mon appel à plus d'imagination n'a pas été très entendu, les quiz simplistes étant encore trop présents dans les systèmes évaluatifs automatisés. Pour le plaisir, et pour essayer de faire évoluer cette pratique contre-productive du QCM, je vous propose de nouveau cet article en téléchargement car je pense qu'il est hélas toujours d'actualité...

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04/11/2014

Les smart drugs, un incontournable pour se former (Formation Magazine, oct. 2018)

smart drugs,cognition"Selon une récente étude canadienne, 39% des apprenants en entreprises affirment avoir recours à un ou plusieurs produits de stimulation intellectuelle avant une formation ou une évaluation des connaissances. Il semblerait donc que cette pratique de dopage légal entre dans les moeurs, poussée par un marketting agressif des sociétés pharmaceutiques et une pression accrue des employeurs sur la performance de leurs collaborateurs. Stress de l'échec à un examen de certification interne, peur de décevoir son manager avec un résultat médiocre à une évaluation de connaissances, besoin de s'assurer que la formation suivie soit bien comprise et intégrée, autant d'arguments qui justifient la prise de substances stimulantes auprès des apprenants. Surtout que les produits actuellement sur le marché sont maintenant au point, avec des molécules permettant une meilleure oxygénation du cerveau, une augmentation de l'activité corticale et une accélération des signaux neuronaux. Dynamiser temporairement ses facultés de mémorisation, d'analyse et d'assimilation, c'est rendre plus efficace une période d'apprentissage ou d'évaluation. Preuve que ce phénomène s'ancre dans notre société, l'entreprise québécoise Telecom-Smith propose désormais gratuitement à ses collaborateurs volontaires des cachets psychostimulants avant chaque session de formation en interne. Le but ? Maximiser les effets de la formation sur les apprenants et rendre les employés plus efficaces. Malin..."

Biensur, mon article est un faux. Mais soyons vigilants à ce que cette inquiétante anticipation ne deviennent pas réalité un jour. Faisons confiance en nos capacités cognitives authentiques. L'Homme est armé naturellement pour évoluer en apprenant tout au long de sa vie. Se former doit rester une motivation saine.

 
 

31/10/2014

L'avenir du e-learning est dans le serious game (c'est ce qu'on disait...)

digital natives,serious game,e-learning,jeu vidéoLa révolution du e-learning par le jeu, le ludique pour redonner du souffle à la formation, le jeu vidéo comme réponse à l'arrivée des "digital natives" dans les entreprises, les serious games comme avenir du digital learning ! Voilà les bien beaux messages qui entouraient l'arrivée des serious games dans l'univers feutré de la formation il y a une poignée d'années. Qu'en est-il aujourd'hui ? Point de révolution annoncée par les commerciaux des studios e-learning en mal d'innovation, point de changements radicaux dans les programmes de formation comme l'espéraient les chercheurs d'or du e-learning. La fusée a décollé mais n'a pas atteint les nuages et a été beaucoup plus lente que ce qu'on pouvait espérer. Des décideurs pas assez mûrs sur le sujet et trop frileux face à un aspect expérimental ? Des attentes pédagogiques insatisfaites ? Des coûts perçus comme trop élevés ? Des prestataires trop gourmands ou trop utopiques sur leurs propositions ? Peut-être un peu de tout ça. Le serious game n'a finalement pas sauvé le e-learning, et le e-learning n'a pas sauvé le serious game. Le marché a pu en fait se développer et se structurer grâce aux demandes dans les domaines de l'éducation et du marketting essentiellement, la formation en entreprise n'étant qu'une branche de la production. Cependant, le tableau est loin d'être tout noir. De belles expériences, principalement menées pour des grands comptes, ont permi de renouveler l'image du e-learning en important des techniques extérieures (celles du jeu vidéo) et ont prouvé que l'innovation était toujours possible en formation. Elles ont remis au goût du jour le divertissement en formation, faisant ainsi évoluer les mentalités sur la notion de ludique. Mais désormais, l'avenir du serious game réside dans son articulation étroite avec tous les autres supports et pratiques de formation présents dans l'entreprise. Il ne faut plus penser un module de "jeu sérieux" comme un coup marketting interne ou une solution miracle en "one shot", angloutissent le budget alloué à la formation à distance, mais comme une perle supplémentaire dans le long collier de la formation. Il faut maintenant parier sur des projets modulaires avec des prétentions pédagogiques et techniques plus réduites, s'insérant dans une réelle optique de formation mixte, dans une vrai logique de digital learning réaliste et adaptée aux contraintes d'aujourd'hui. Pour que l'on continue à s'amuser en e-learning, il faut donc repenser l'ambition des serious games !

 
 

28/10/2014

Argh ! Toujours pas d'ARG en formation !

ARGOn pourrait définir les Alternate Reality Games comme étant le mélange entre le jeu de rôle en grandeur nature (le "GN" pour les connaisseurs), le jeu vidéo et le réseautage social online. Cette forme de jeu est généralement utilisée pour créer un fort impact médiatique dans une démarche de promotion qualitative et virale : actions commerciales visant à impliquer et fidéliser des clients, lancements d'évènements "mystères" cherchant à créer le buzz et préparer le public, campagnes pour augmenter la notoriété du sujet traité... Et cela consiste en quoi ? Et bien, le système de jeu mis en place dans un ARG permet aux participants de vivre une expérience unique d'immersion dans une histoire imaginaire en jouant sur le réalisme du scénario et l'action des joueurs. Les participants doivent chercher eux-mêmes des informations et ressources qui leur permettront d'avancer dans le jeu, intégrer une communauté de joueurs et collaborer avec eux pour évoluer dans le scénario, explorer et découvrir des lieux réels, obtenir et lier des indices pour connaître un sujet ou atteindre un objectif. Mais le principe phare, l'originalité, réside dans la présentation d'une trame narrative mêlant différents vecteurs et médias (rencontres et évènements réels, sites web, mails, applications mobiles, sms, vidéos online, forums...) proposant chacun des contenus différents et complémentaires. Autant de supports et de possibilités d'actions qui stimulent les participants et les encouragent à aller au bout du programme. Les ARG sont des sortes de chasses au trésor augmentées qui poussent l'expérience d'immersion au maximum en utilisant le réel et en s'aidant du virtuel. Et si on s'inspirait de ces techniques dans la formation ? Imaginons par exemple l'efficacité d'un tel programme pour l'intégration des nouveaux collaborateurs. Un ARG qui permettrait à la fois  d'intégrer les arrivants à la communauté des employés, leur faire comprendre l'organisation de leur nouvelle entreprise, ses produits, ses acteurs clés, ses locaux, ses process, ses valeurs... Tout cela sous la forme d'une chasse aux informations ludique et hautement impliquante, créant des liens entre les collaborateurs et favorisant la mémorisation des données. Et puis la durée sur ce type de programme est un atout. Les actions et séquences de découvertes, étalées sur plusieurs jours ou plusieurs semaines, pourraient s'insérer très facilement dans un contexte de travail, le jeu ne nécessitant que quelques dizaines de minutes par-ci par-là. On le voit, les supports numériques pourraient encore, avec les ARG, prouver qu'ils sont des auxiliaires très précieux en formation, surtout dans les organisations cherchant à développer une politique de Digital Learning. Alors, à quand les ARG dans la formation professionnelle ?

 
 

25/10/2014

Responsive design : le e-learning doit continuer dans cette voie ! Allez allez !

responsive, designDes technologies et des principes de développement qui permettent d'adapter un site web ou une interface multimédia à la taille de l'écran sur lequel il est consulté, c'est ça le responsive design. Cela facilite la visualisation des informations, la navigation dans le contenu et l'accès aux médias quel que soit l'appareil utilisé pour les lire. Ce sont les usages des smartphones et des tablettes, avec leur lot de contraintes spécifiques, qui ont poussé les développeurs à inventer des techniques capable de rendre un même contenu transposable, pour économiser la création de plusieurs interfaces et éviter de trop dégrader l'expérience utilisateur. Et voilà donc deux concepts également chers aux concepteurs et responsables de programmes e-learning : l'économie de moyens et l'expérience utilisateur.
En e-learning, il existe des contenus pérennes dans le temps. Ce sont les modules traitant des thèmes de base ou universels tels que les fondamentaux du management, l'intégration des nouveaux collaborateurs, la formation aux produits, les techniques commerciales. Ce sont également les systèmes d'évaluation tels que les questionnaires et exercices de validation. Tous ces éléments devront être encore disponibles et consultables par les collaborateurs dans plusieurs mois ou années. Et aujourd'hui, on sait que les usages évoluent vers plus de mobilité pour les devices en entreprises. Demain, ces contenus devront être visualisables sur tout appareil, même ceux qu'on ne connaît pas encore ! Et rendre aujourd'hui "responsive" les interfaces de ces modules e-learning, c'est assurer une vraie pérennité et éviter des coûts énormes pour les adapter à tous les terminaux utilisés dans l'entreprise pour accéder aux formations. Et biensûr, tout cela en garantissant un niveau d'expérience utilisateur élevé malgré les accès différents aux modules afin de préserver l'efficacité des formations dispensées. Concepteurs et responsables e-learning, pensez "Responsive" dès maintenant !

 
 

21/10/2014

Le concepteur pédagogique du futur ? Un gamer, évidemment !

manette01.jpgUn gamer, c'est quoi ? C'est quelqu'un qui est fébrile lorsqu'il n'a pas de manette entre les mains, qui a terminé des centaines de jeux vidéos en mode "difficile", qui passe des soirées à jouer en réseau avec des camarades inconnus à l'autre bout du monde, qui pré-commande ses jeux trois mois avant leur sortie et les termine trois heures après leur achat. Mais c'est aussi quelqu'un qui vibre quand il plonge dans des mondes scénarisés et virtuels, qui est familier des systèmes de progression par objectifs et d'évolution par séquences, qui a testé une multitude d'interfaces ergonomiques et de principes de navigation, qui est très sensible au visuel et à l'interactivité, qui sait ce qui fonctionne pour immerger un utilisateur dans une expérience, qui a assimilé de nombreux types de scénarisation et d'environnements virtuels. Couplées avec une aptitude à transmettre ou enseigner (la base de l'activité de rédaction pédagogique), cette expérience et cette culture du jeu vidéo fera bientôt la différence entre un concepteur e-learning classique, expert en formation-bourrage-de-crâne-linéaire-et-barbante, et un concepteur éclairé capable de délivrer des expériences de formation réellement interactives et captivantes. Les hardcore gamers d'aujourd'hui feront peut-être les concepteurs e-learning de demain !

 
 

17/10/2014

La formation à distance pour survivre aux zombies, ou "le zombie learning"

zombielearning.jpgL'invasion zombie sera terrible : la quasi totalité de la population mondiale transformée en mort-vivants, des survivants obligés de se cloîtrer, des services publics élémentaires réduits à néant. Bref, un beau bazar dans notre belle civilisation. Une fois retranchés dans quelques quartiers barricadés, villages-forteresses ou fermes reculées, les rescapés devront vite trouver des solutions pour survivre sur le long terme en prenant en compte leur isolement et la difficulté de se déplacer dans un monde infestés de monstres affamés. Eparpillés, ces groupes de survivants devront acquérir des savoirs-faire utiles à leur conservation. Les miraculés devront se former à des techniques qu'ils ne connaitront pas mais qui pourtant seront vitales pour eux, acquérir des compétences que leur micro-société ne possèderont pas encore pour espérer subsister. Comment réparer un groupe électrogène, comment construire un filtre à eau, comment soigner une blessure, comment construire une maison, comment cultiver du blé, comment utiliser tel appareil... Ils devront alors chercher l'information ailleurs, dans d'autres communautés. Les savoirs disséminés devront circuler, les gens devront se former malgré tout. Que ce soit via des communications radio, des documentations écrites et acheminées tant bien que mal, des visites de "spécialistes", des instructions criées d'un immeuble à un autre, il faudra aller chercher loin les compétences manquantes et trouver le meilleur moyen de les transmettre. C'est la mise en place de moyens permettant de se former à distance qui permettra la...

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12/10/2014

Les martiens pratiqueront le e-learning (eux aussi !)

MarsDe l'avis des scientifiques, un aller simple vers la planète Mars durerait au minimum 6 mois, l'expédition entière pouvant s'étaler selon les scenarios entre un et trois ans à cause des distances à parcourir. A cette difficulté de l'éloignement s'ajoutent l'impossibilité de communiquer en direct avec la Terre (décalage des transmissions de plusieurs minutes) et l'incroyable complexité technique de ce voyage. Il faut bien savoir que cette entreprise sera tellement longue et délicate que, lorsqu'ils embarqueront, les spationautes-futurs-martiens ne seront certainement pas prêts à gérer l'infinité d'évènements possibles qui les attendront dans le vide interstellaire et sur la planète rouge. En effet, la formation aux sujets directement liés aux objectifs de la mission représentera déjà un temps et une énergie considérables, certainement plusieurs années de cours théoriques, d'exercices et de simulations à un rythme soutenu pour les apprentis voyageurs. Impossible donc de les former à toutes les éventualités, à toutes les manipulations annexes, de leur apprendre à faire face à la multitude de péripéties qui pourraient survenir. Et pourtant, lors de ce voyage, il y aura sûrement des aléas qui n'auront jamais été anticipés mais qu'il faudra gérer absolument. Un passager a une appendicite aigue ? Même s'il y a un médecin à bord, peut-être devra-t-il opérer sans l'avoir jamais fait auparavant. Le système d'évacuation des toilettes est en panne ? Même si il y a un mécanicien à bord, peut-être devra-t-il effectuer cette réparation sans l'avoir jamais réalisée avant ! Pour réussir une intervention non répertoriée dans les procédures, il faudra alors que les astronautes apprennent in situ rapidement et efficacement. La solution ? Le e-learning bien sûr ! Avoir accès immédiatement à des formations performantes et rapides sera une des clés pour...

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