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12/12/2014

Réalité augmentée, un potentiel inexploré par la formation (et c’est bien dommage !)

réalité augmentée,terminatorBien connue du grand public pour ses applications dans le tourisme et dans l’assistance au déplacement, on ne voit que très peu la réalité augmentée utilisée pour de la formation. Il est étonnant que le milieu ne se soit pas encore emparé de ces systèmes permettant de superposer en temps réel des renseignements et des objets virtuels à une vraie image. Ce monde de la formation qui est en demande de simulation, de partage d’information, d’expérimentation, ne semble pas s’intéresser outre mesure au potentiel de la réalité augmentée. Pourtant, les atouts de ces technologies ne manquent pas. Les systèmes existent et sont maintenant au point, les supports comme les smartphones et tablettes sont déjà largement adoptés, des équipements innovants comme les Google glass vont bientôt arriver… mais la formation, elle, semble détourner le regard. Les spécialistes de la formation et les décideurs devraient faire travailler leur imagination, ils trouveraient tout un tas d’applications pratiques pour appuyer leurs dispositifs d’apprentissage et en améliorer l’efficacité. Avec l’aide de simples tablettes numériques ou des lunettes spécifiques, ils pourraient proposer à leurs publics d’apprenants, par exemples, des parcours de découvertes de locaux avec l’incrustation d’informations, des contenus de formation superposés sur le détail de machines et leur motorisation, des simulations d’évènements ou d’incident « en live » sur site, une aide au pilotage d’engins avec des informations virtuelles apparaissant sur les tableaux de bord… Et pourquoi ne pas prêter des lunettes de réalité augmentée aux collaborateurs sortant d’une formation pratique pour qu’ils prolongent in situ et pendant plusieurs jours les séquences pédagogiques qu’ils viennent de suivre avec un formateur réel ? Dans tous les cas, la formation doit s’ouvrir à ce type d’innovation qui peut vraiment apporter un plus dans l’apprentissage.

Pour le fun (et les fans de cinéma), voici une séquence vidéo qui peut être vue comme l'une des premières tentatives de représentation de réalité augmentée dans un film. C’est dans Terminator. Et ça date de 1984…


 
 

16/11/2014

Le piratage de LMS, une fiction ?

hacker.jpgDestruction ou vol de données digitales, blocage de sites web, téléchargement illégal de fichiers numériques, fraude sur le web à grande échelle... Il ne se passe plus une semaine sans qu'un journal ne mentionne un piratage informatique conséquent. Aucune organisation n'est réellement à l'abri de ces cyberattaques. Les plus grandes multinationales, les services gouvernementaux les plus stratégiques, les universités les plus prestigieuses, tous ces organismes peuvent connaître un piratage. "L'entreprise digitale" est donc fragile du point de vue de la sécurité informatique. Et cette "entreprise digitale", dont on vante souvent (à raison) le développement, numérise aussi ses moyens de formation, notamment en intégrant la totalité de ses parcours e-learning dans des LMS, ces systèmes informatisés de gestion et de diffusion de la formation. En quoi cela pourrait-il intéresser de potentiels pirates à l'avenir ? Et bien quand toute la formation d'une entreprise sera gérée sur un même système informatique, quand tous les programmes e-learning et les résultats des apprenants seront accessibles via un seul LMS, toutes les données personnelles liées au parcours de formation des collaborateurs seront vulnérables. Consulter ces données permettra de savoir qui se forme beaucoup, qui se forme sur tels thèmes, qui a acquis telle certification, qui obtient les meilleurs résultats aux évaluations, qui est le meilleur expert... Et qui donc pourrait avoir besoin de ces informations ? Des entreprises en recherche de hauts potentiels et qui souhaitent débaucher des collaborateurs compétents et déjà formés. Des cabinets de recrutement qui cherchent des profils excellents ou spécifiques pour leurs clients. Des sociétés qui veulent connaître le niveau de formation de leurs concurrents ou le détail de leurs programmes. On pourrait même penser à des organisations totalement malveillantes qui pourraient cibler des employés pour de l'espionnage industriel, du chantage, voir du terrorisme. Toutes ces organisations pourraient être potentiellement intéressées par l'accès à des données issues du piratage de LMS. C'est aujourd'hui de la fiction. Ce sujet ne semble d'ailleurs faire l'objet d'aucun questionnement de la part des DSI. Il n'effleure même pas l'esprit des professionnels de sécurité informatique en général. Le désintérêt sur cette question s'explique par l'absence actuelle de vrais cas (avérés ou révélés) de piratage et d'utilisation de ces données. Cependant, comme dans la plupart des cas en sécurité, il faudra attendre une première affaire pour prendre peur et commencer à réfléchir à des organisations informatiques pour la formation peut-être moins centralisées et recueillant peut-être moins de données personnelles. La "digitalisation" de la formation est un élan profitable pour tous mais il faut dès aujourd'hui penser aux risques inhérents à ce concept, et notamment à la sécurité des informations concernant les apprenants.

 
 

13/11/2014

Nous serons tous des formateurs à distance...

auto-formation,formateur,tutoriel,vidéo,spocVous allez en soirée et vous souhaitez vous faire une coiffure originale ? Vous devez rempoter et tailler votre bonsaï mais vous ne savez pas comment faire ? Vous voulez embellir les photos de mariage du petit dernier mais vous ne savez pas vous servir d'un logiciel de retouche d'images ? Vous aimeriez savoir jouer de la guitare pour séduire votre belle mais vous n'y connaissez rien au solfège ? N'ayez pas peur, il y a certainement sur le web un tutoriel pour vous aider et vous apprendre à gérer la situation ! Aujourd'hui, avec des styles très personnels et de manière plus ou moins pédagogique, de plus en plus d'internautes partagent leurs expertises, montrent leurs astuces, expliquent leurs méthodes, proposent des petits cours. Faits par de parfaits amateurs (l'internaute lambda) ou de vrais experts (l'enseigne de bricolage), ces didacticiels commencent à foisonner sur le web... et certains sont très suivis ! Nous voyons là l'émergence d'une nouvelle façon de transmettre et d'apprendre, non officielle, non contrôlée, quasi-spontanée, pratique, souvent gratuite ou peu coûteuse, touchant directement la sphère privée. On ne le voit peut-être pas encore, on ne lui apporte pas forcément beaucoup de crédit pour l'instant, mais cette activité de partage et d'acquisition de savoirs est une vraie évolution dans l'auto-formation. Avec la simplicité de mettre une vidéo en ligne, de réaliser un petit cours avec un outil de rapid-learning, de poster un mode d'emploi sur un forum ou un blog, chacun peut facilement diffuser son tutoriel et s'improviser formateur. Au revoir les principes pédagogiques, au revoir la recherche obligatoire de qualité, au revoir l'industrialisation des contenus, au revoir la méthodologie professionnelle. Bonjour l'artisanat, bonjour la spontanéité, bonjour la rapidité, bonjour la multiplicité, bonjour la passion ! Et ce que l'on vit aujourd'hui n'est qu'un début. En voyant l'apparition de possibilités toujours plus inventives comme les chaînes YouTube, les outils de création de SPOCs, les logiciels de captures d'écran, on peut imaginer que cette pratique de diffusion de son savoir-faire se développe encore. Peut-être même que des esprits entrepreneurs trouveront des modèles économiques viables au-delà du simple partage amateur (publicité ? abonnements ?). Dans tous les cas, nous pouvons maintenant nous dire que nous sommes tous des formateurs en puissance, ou du moins des potentiels diffuseurs de nos savoirs-faire, et que ça, c'est une sacrée évolution dans l'auto-formation !

 
 

25/10/2014

Responsive design : le e-learning doit continuer dans cette voie ! Allez allez !

responsive, designDes technologies et des principes de développement qui permettent d'adapter un site web ou une interface multimédia à la taille de l'écran sur lequel il est consulté, c'est ça le responsive design. Cela facilite la visualisation des informations, la navigation dans le contenu et l'accès aux médias quel que soit l'appareil utilisé pour les lire. Ce sont les usages des smartphones et des tablettes, avec leur lot de contraintes spécifiques, qui ont poussé les développeurs à inventer des techniques capable de rendre un même contenu transposable, pour économiser la création de plusieurs interfaces et éviter de trop dégrader l'expérience utilisateur. Et voilà donc deux concepts également chers aux concepteurs et responsables de programmes e-learning : l'économie de moyens et l'expérience utilisateur.
En e-learning, il existe des contenus pérennes dans le temps. Ce sont les modules traitant des thèmes de base ou universels tels que les fondamentaux du management, l'intégration des nouveaux collaborateurs, la formation aux produits, les techniques commerciales. Ce sont également les systèmes d'évaluation tels que les questionnaires et exercices de validation. Tous ces éléments devront être encore disponibles et consultables par les collaborateurs dans plusieurs mois ou années. Et aujourd'hui, on sait que les usages évoluent vers plus de mobilité pour les devices en entreprises. Demain, ces contenus devront être visualisables sur tout appareil, même ceux qu'on ne connaît pas encore ! Et rendre aujourd'hui "responsive" les interfaces de ces modules e-learning, c'est assurer une vraie pérennité et éviter des coûts énormes pour les adapter à tous les terminaux utilisés dans l'entreprise pour accéder aux formations. Et biensûr, tout cela en garantissant un niveau d'expérience utilisateur élevé malgré les accès différents aux modules afin de préserver l'efficacité des formations dispensées. Concepteurs et responsables e-learning, pensez "Responsive" dès maintenant !