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16/09/2015

E-learning sur mesure : vers le modèle artisanal

e-learning,artisanal,sur-mesureL’esprit artisanal revient dans nos esprits et dans nos vies. Un besoin d’authentique, de qualité, de passion et d’exclusivité se fait de nouveau sentir dans nos choix, nos achats et nos considérations. En effet, quel plaisir d’acquérir un beau couteau sculpté, d’offrir un sac en cuir "fait main", de déguster une charcuterie fumée à l'ancienne, de chausser des souliers sur-mesure ! Un artisan hautement qualifié a certainement produit ces articles avec un savoir-faire particulier, en suivant les règles précises d’un art réputé et en utilisant une palette de compétences variées. Et tout cela sans passer par un système automatisé de production en série. Pour cela, l’artisan maîtrise de manière indépendante l’intégralité du processus de production en intervenant dans chacune des phases importantes, en mettant à profit son expérience et ses talents dans chaque détail, en apportant son propre style aussi. Il a une vision à la fois générale et précise de son produit, un produit qui sera donc d’une grande qualité.

A l’instar de cette production de produits manufacturés, et de manière surprenante, il est un domaine où le mode artisanal peut être une réponse pertinente aux besoins des clients : la production de formations e-learning sur mesure. En effet, le besoin d’adapter les formations aux contraintes de l’environnement, l’obligation de se baser sur des contenus spécifiques non reproductibles, l’impératif de se conformer à des exigences inédites – qu’elles soient d’ordre techniques, graphiques, pédagogiques, budgétaires ou calendaires – bousculent souvent les méthodes quasi industrielles des fournisseurs. Certainement en réponse à ces demandes, on voit apparaître depuis quelques...

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21/11/2014

Motion design et e-learning feront bon ménage

motion design,e-learningSurtout utilisée pour des génériques d'émissions TV, des annonces publicitaires, des films de communication d'entreprise, cette technique d'animation mêlant effets spéciaux, graphisme, 3D, typographie et datavision est un formidable moyen de transmettre des informations avec style et de manière intelligible. Or, l'aspect visuel et la compréhensibilité sont deux propriétés importantes des modules e-learning. Le motion design doit donc intégrer le plus souvent possible la palette des possibilités pédagogiques des concepteurs de formations e-learning. L'introduction à un sujet complexe ? Motion design ! La présentation d'informations rébarbatives ? Motion design ! Le rappel des points clés d'une longue formation ? Motion design ! Le décalage métaphorique, l'humour, le ludique, le dynamisme, l'inventivité visuelle, le divertissement sont autant de techniques qui peuvent être utilisées dans un film d'animation pour favoriser la mémorisation ou la compréhension de données. Il ne faut donc pas hésiter à intensifier la présence de ce type d'apport de contenus dans un programme de blended learning, en soutien aux autres composants pédagogiques. Les concepteurs de formation à distance doivent penser le motion design comme une technique supplémentaire apportant énergie, originalité et "fraîcheur" à un contenu de formation. Et le meilleur reste à venir : la puisance du motion design en e-learning montera encore d'un cran lorsque les concepteurs et producteurs allieront motion design, pédagogie et interactivité, offrant ainsi aux apprenants une expérience immersive dans l'animation et lui proposant d'agir pour influer sur le scénario visuel et comprendre le déroulé du contenu. Le motion design en e-learning ? Go !

 
 

13/11/2014

Nous serons tous des formateurs à distance...

auto-formation,formateur,tutoriel,vidéo,spocVous allez en soirée et vous souhaitez vous faire une coiffure originale ? Vous devez rempoter et tailler votre bonsaï mais vous ne savez pas comment faire ? Vous voulez embellir les photos de mariage du petit dernier mais vous ne savez pas vous servir d'un logiciel de retouche d'images ? Vous aimeriez savoir jouer de la guitare pour séduire votre belle mais vous n'y connaissez rien au solfège ? N'ayez pas peur, il y a certainement sur le web un tutoriel pour vous aider et vous apprendre à gérer la situation ! Aujourd'hui, avec des styles très personnels et de manière plus ou moins pédagogique, de plus en plus d'internautes partagent leurs expertises, montrent leurs astuces, expliquent leurs méthodes, proposent des petits cours. Faits par de parfaits amateurs (l'internaute lambda) ou de vrais experts (l'enseigne de bricolage), ces didacticiels commencent à foisonner sur le web... et certains sont très suivis ! Nous voyons là l'émergence d'une nouvelle façon de transmettre et d'apprendre, non officielle, non contrôlée, quasi-spontanée, pratique, souvent gratuite ou peu coûteuse, touchant directement la sphère privée. On ne le voit peut-être pas encore, on ne lui apporte pas forcément beaucoup de crédit pour l'instant, mais cette activité de partage et d'acquisition de savoirs est une vraie évolution dans l'auto-formation. Avec la simplicité de mettre une vidéo en ligne, de réaliser un petit cours avec un outil de rapid-learning, de poster un mode d'emploi sur un forum ou un blog, chacun peut facilement diffuser son tutoriel et s'improviser formateur. Au revoir les principes pédagogiques, au revoir la recherche obligatoire de qualité, au revoir l'industrialisation des contenus, au revoir la méthodologie professionnelle. Bonjour l'artisanat, bonjour la spontanéité, bonjour la rapidité, bonjour la multiplicité, bonjour la passion ! Et ce que l'on vit aujourd'hui n'est qu'un début. En voyant l'apparition de possibilités toujours plus inventives comme les chaînes YouTube, les outils de création de SPOCs, les logiciels de captures d'écran, on peut imaginer que cette pratique de diffusion de son savoir-faire se développe encore. Peut-être même que des esprits entrepreneurs trouveront des modèles économiques viables au-delà du simple partage amateur (publicité ? abonnements ?). Dans tous les cas, nous pouvons maintenant nous dire que nous sommes tous des formateurs en puissance, ou du moins des potentiels diffuseurs de nos savoirs-faire, et que ça, c'est une sacrée évolution dans l'auto-formation !

 
 

10/11/2014

Le silver-learning : et si on formait nos vieux ?

silver économie,troisième âge,e-learning,blended learningEn 2030, les personnes agées de plus de 60 ans seront 20 millions en France. La "silver économie" s'est mise en marche avec ce chiffre comme leitmotiv. En effet, l'avancée en âge de nos sociétés peut devenir une aubaine pour la croissance en comptant les emplois tournant autour des produits et des services aux personnes âgées. Et le e-learning dans tout ça ? Eh bien il ferait bien de s'intéresser au sujet, ou du moins au public. Sans être encore des champions du virtuels, nos vieux sont de plus en plus équipés d'ordinateurs ou de smartphones, surfent de plus en plus sur le web, utilisent de plus en plus une messagerie internet, se connectent de plus en plus sur les réseaux sociaux (toutes proportions gardées...), certains se plaisent même à jouer à des jeux vidéos... Bref, nos vieux deviennent "connected". Dans 15 ans, celles et ceux qui partiront à la retraite ou rentreront dans le troisième âge sauront parfaitement se servir de leurs appareils auditifs informatiques, et certains auront même déjà testé le e-learning dans leur vie professionnelle. Ajoutez à cela du temps et une envie d'apprendre ou de se cultiver et vous avez la cible idéale pour du e-learning ! Leçons de guitare, ateliers d'écriture, cours d'histoire de l'art, secourisme, apprentissage d'une langue... Une infinité de thèmes sont possibles. Encore faudra-t-il se pencher sur les modalités les plus adaptées à ce public spécifique. Des MOOC pour accéder à des cours plutôt théoriques avec certifications à la clé ? Des classes virtuelles synchrones avec visioconférence pour proposer une dynamique de groupe ? Des SPOC pour des apprentissages très personnalisés ? Des dispositifs de social learning pour mettre l'accent sur l'interaction entre participants ? Des modules multimédia et des serious games pour mettre en avant l'aspect divertissant ? Du tutorat personnel et à distance ? Dans tous les cas, il faudra réfléchir à des agencements en blended learning pour cette population friande d'interaction et de rapports humains. Le modèle économique sera lui aussi à construire, avec peut-être des bibliothèques de contenus et de programmes à combiner par les vénérables apprenants, avec pourquoi pas un abonnement ou alors un paiement "à la carte". En bref, la planète du e-learning devrait commencer à approcher la "silver galaxie", de belles opportunités pourraient bien voir le jour de cette improbable rencontre...

 
 

07/11/2014

[toujours d'actualité] Tuons le QCM !

qcm, quizIl y a 8 ans déjà, j'écrivais un billet sur mon précédent blog pour protester contre l'usage grossier des QCM dans les évaluations e-learning et proposer quelques alternatives. Aujourd'hui, je vois que mon appel à plus d'imagination n'a pas été très entendu, les quiz simplistes étant encore trop présents dans les systèmes évaluatifs automatisés. Pour le plaisir, et pour essayer de faire évoluer cette pratique contre-productive du QCM, je vous propose de nouveau cet article en téléchargement car je pense qu'il est hélas toujours d'actualité...

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31/10/2014

L'avenir du e-learning est dans le serious game (c'est ce qu'on disait...)

digital natives,serious game,e-learning,jeu vidéoLa révolution du e-learning par le jeu, le ludique pour redonner du souffle à la formation, le jeu vidéo comme réponse à l'arrivée des "digital natives" dans les entreprises, les serious games comme avenir du digital learning ! Voilà les bien beaux messages qui entouraient l'arrivée des serious games dans l'univers feutré de la formation il y a une poignée d'années. Qu'en est-il aujourd'hui ? Point de révolution annoncée par les commerciaux des studios e-learning en mal d'innovation, point de changements radicaux dans les programmes de formation comme l'espéraient les chercheurs d'or du e-learning. La fusée a décollé mais n'a pas atteint les nuages et a été beaucoup plus lente que ce qu'on pouvait espérer. Des décideurs pas assez mûrs sur le sujet et trop frileux face à un aspect expérimental ? Des attentes pédagogiques insatisfaites ? Des coûts perçus comme trop élevés ? Des prestataires trop gourmands ou trop utopiques sur leurs propositions ? Peut-être un peu de tout ça. Le serious game n'a finalement pas sauvé le e-learning, et le e-learning n'a pas sauvé le serious game. Le marché a pu en fait se développer et se structurer grâce aux demandes dans les domaines de l'éducation et du marketting essentiellement, la formation en entreprise n'étant qu'une branche de la production. Cependant, le tableau est loin d'être tout noir. De belles expériences, principalement menées pour des grands comptes, ont permi de renouveler l'image du e-learning en important des techniques extérieures (celles du jeu vidéo) et ont prouvé que l'innovation était toujours possible en formation. Elles ont remis au goût du jour le divertissement en formation, faisant ainsi évoluer les mentalités sur la notion de ludique. Mais désormais, l'avenir du serious game réside dans son articulation étroite avec tous les autres supports et pratiques de formation présents dans l'entreprise. Il ne faut plus penser un module de "jeu sérieux" comme un coup marketting interne ou une solution miracle en "one shot", angloutissent le budget alloué à la formation à distance, mais comme une perle supplémentaire dans le long collier de la formation. Il faut maintenant parier sur des projets modulaires avec des prétentions pédagogiques et techniques plus réduites, s'insérant dans une réelle optique de formation mixte, dans une vrai logique de digital learning réaliste et adaptée aux contraintes d'aujourd'hui. Pour que l'on continue à s'amuser en e-learning, il faut donc repenser l'ambition des serious games !

 
 

25/10/2014

Responsive design : le e-learning doit continuer dans cette voie ! Allez allez !

responsive, designDes technologies et des principes de développement qui permettent d'adapter un site web ou une interface multimédia à la taille de l'écran sur lequel il est consulté, c'est ça le responsive design. Cela facilite la visualisation des informations, la navigation dans le contenu et l'accès aux médias quel que soit l'appareil utilisé pour les lire. Ce sont les usages des smartphones et des tablettes, avec leur lot de contraintes spécifiques, qui ont poussé les développeurs à inventer des techniques capable de rendre un même contenu transposable, pour économiser la création de plusieurs interfaces et éviter de trop dégrader l'expérience utilisateur. Et voilà donc deux concepts également chers aux concepteurs et responsables de programmes e-learning : l'économie de moyens et l'expérience utilisateur.
En e-learning, il existe des contenus pérennes dans le temps. Ce sont les modules traitant des thèmes de base ou universels tels que les fondamentaux du management, l'intégration des nouveaux collaborateurs, la formation aux produits, les techniques commerciales. Ce sont également les systèmes d'évaluation tels que les questionnaires et exercices de validation. Tous ces éléments devront être encore disponibles et consultables par les collaborateurs dans plusieurs mois ou années. Et aujourd'hui, on sait que les usages évoluent vers plus de mobilité pour les devices en entreprises. Demain, ces contenus devront être visualisables sur tout appareil, même ceux qu'on ne connaît pas encore ! Et rendre aujourd'hui "responsive" les interfaces de ces modules e-learning, c'est assurer une vraie pérennité et éviter des coûts énormes pour les adapter à tous les terminaux utilisés dans l'entreprise pour accéder aux formations. Et biensûr, tout cela en garantissant un niveau d'expérience utilisateur élevé malgré les accès différents aux modules afin de préserver l'efficacité des formations dispensées. Concepteurs et responsables e-learning, pensez "Responsive" dès maintenant !

 
 

21/10/2014

Le concepteur pédagogique du futur ? Un gamer, évidemment !

manette01.jpgUn gamer, c'est quoi ? C'est quelqu'un qui est fébrile lorsqu'il n'a pas de manette entre les mains, qui a terminé des centaines de jeux vidéos en mode "difficile", qui passe des soirées à jouer en réseau avec des camarades inconnus à l'autre bout du monde, qui pré-commande ses jeux trois mois avant leur sortie et les termine trois heures après leur achat. Mais c'est aussi quelqu'un qui vibre quand il plonge dans des mondes scénarisés et virtuels, qui est familier des systèmes de progression par objectifs et d'évolution par séquences, qui a testé une multitude d'interfaces ergonomiques et de principes de navigation, qui est très sensible au visuel et à l'interactivité, qui sait ce qui fonctionne pour immerger un utilisateur dans une expérience, qui a assimilé de nombreux types de scénarisation et d'environnements virtuels. Couplées avec une aptitude à transmettre ou enseigner (la base de l'activité de rédaction pédagogique), cette expérience et cette culture du jeu vidéo fera bientôt la différence entre un concepteur e-learning classique, expert en formation-bourrage-de-crâne-linéaire-et-barbante, et un concepteur éclairé capable de délivrer des expériences de formation réellement interactives et captivantes. Les hardcore gamers d'aujourd'hui feront peut-être les concepteurs e-learning de demain !

 
 

17/10/2014

La formation à distance pour survivre aux zombies, ou "le zombie learning"

zombielearning.jpgL'invasion zombie sera terrible : la quasi totalité de la population mondiale transformée en mort-vivants, des survivants obligés de se cloîtrer, des services publics élémentaires réduits à néant. Bref, un beau bazar dans notre belle civilisation. Une fois retranchés dans quelques quartiers barricadés, villages-forteresses ou fermes reculées, les rescapés devront vite trouver des solutions pour survivre sur le long terme en prenant en compte leur isolement et la difficulté de se déplacer dans un monde infestés de monstres affamés. Eparpillés, ces groupes de survivants devront acquérir des savoirs-faire utiles à leur conservation. Les miraculés devront se former à des techniques qu'ils ne connaitront pas mais qui pourtant seront vitales pour eux, acquérir des compétences que leur micro-société ne possèderont pas encore pour espérer subsister. Comment réparer un groupe électrogène, comment construire un filtre à eau, comment soigner une blessure, comment construire une maison, comment cultiver du blé, comment utiliser tel appareil... Ils devront alors chercher l'information ailleurs, dans d'autres communautés. Les savoirs disséminés devront circuler, les gens devront se former malgré tout. Que ce soit via des communications radio, des documentations écrites et acheminées tant bien que mal, des visites de "spécialistes", des instructions criées d'un immeuble à un autre, il faudra aller chercher loin les compétences manquantes et trouver le meilleur moyen de les transmettre. C'est la mise en place de moyens permettant de se former à distance qui permettra la...

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12/10/2014

Les martiens pratiqueront le e-learning (eux aussi !)

MarsDe l'avis des scientifiques, un aller simple vers la planète Mars durerait au minimum 6 mois, l'expédition entière pouvant s'étaler selon les scenarios entre un et trois ans à cause des distances à parcourir. A cette difficulté de l'éloignement s'ajoutent l'impossibilité de communiquer en direct avec la Terre (décalage des transmissions de plusieurs minutes) et l'incroyable complexité technique de ce voyage. Il faut bien savoir que cette entreprise sera tellement longue et délicate que, lorsqu'ils embarqueront, les spationautes-futurs-martiens ne seront certainement pas prêts à gérer l'infinité d'évènements possibles qui les attendront dans le vide interstellaire et sur la planète rouge. En effet, la formation aux sujets directement liés aux objectifs de la mission représentera déjà un temps et une énergie considérables, certainement plusieurs années de cours théoriques, d'exercices et de simulations à un rythme soutenu pour les apprentis voyageurs. Impossible donc de les former à toutes les éventualités, à toutes les manipulations annexes, de leur apprendre à faire face à la multitude de péripéties qui pourraient survenir. Et pourtant, lors de ce voyage, il y aura sûrement des aléas qui n'auront jamais été anticipés mais qu'il faudra gérer absolument. Un passager a une appendicite aigue ? Même s'il y a un médecin à bord, peut-être devra-t-il opérer sans l'avoir jamais fait auparavant. Le système d'évacuation des toilettes est en panne ? Même si il y a un mécanicien à bord, peut-être devra-t-il effectuer cette réparation sans l'avoir jamais réalisée avant ! Pour réussir une intervention non répertoriée dans les procédures, il faudra alors que les astronautes apprennent in situ rapidement et efficacement. La solution ? Le e-learning bien sûr ! Avoir accès immédiatement à des formations performantes et rapides sera une des clés pour...

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